Les milieux de vie

Comme partout dans le monde, en Afrique aussi, nous avons l'espace rural et ses villages, et l'espace construit des villes qui grandissent jusqu'à s'étaler dans l'espace rural.

La ville dans les champs.

Mais aussi les champs dans la ville, ce qui entraine des difficultés au niveau de l'occupation des sols.

Les sols, les quelques centimètres de terre cultivable, il parait raisonnable de les laisser à l'agriculture.

Priorité nourricière oblige !

Mais éloigner le construit, l'urbain, pour laisser la priorité sur l'agriculture, entraine des travaux et des dépenses fortes en terme de voirie, de canalisations d'eau, d'éléctricité, d'infrastructures...

L'aménagement du territoire n'est pas aisé.

Il faut réfléchir, imaginer un partage de l'espace, expliquer les choix et en démontrer les intérêts à court et long terme.

Il faut mettre autour de la table des bonnes volontés de tous horizons. Bousculer les habitudes.  Pas simple.

Alors, quel peut être le rôle d'un réseau d'associations ?

Un rôle de sensibilisation aux difficultés rencontrées, et des actions à mener auprès des jeunes, et des moins jeunes, pour que des gestes  et des habitudes nouvelles se mettent en place.

Modestement, avec constance.

Par exemple : installation de poubelles pour éviter que trainent les déchets.

Un rôle facilitateur des transmissions, en faisant intervenir des artisans pour apprendre les gestes des métiers aux enfants, aux adultes également. Des passions, des vocations peuvent naitre pour des enfants des populations urbaines ou rurales qui n'ont aucun potier, aucune potière dans leur famille. Des artistes aussi, pourquoi pas ?

Un rôle de force de propositions pour impulser des actions.

Un rôle de facilitation, de catalyseur de ces actions. Sans oublier l'évaluation des actions, les analyses, les ajustements de ces actions.

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