LE SOLEIL POUR PURIFIER L'EAU

En français, pour une information aux adultes.

En espagnol, mais très compréhensible, plutôt pour les enfants.

Le PET

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Le PET

L’exposition au soleil entraîne l'inactivation des organismes pathogènes causant la diarrhée dans de l’eau polluée. Trois actions des rayonnements solaires contribuent à l'effet germicide :

  • les UV-A interfèrent avec le métabolisme et détruisent la structure de la cellule de la bactérie ;
  • les UV-A de longueur d’onde 320-400 nm réagissent avec l’oxygène dissous dans l’eau et produisent une forme très réactive d’oxygène – le radical d’oxygène libre – et des peroxydes d’hydrogène ; ceux-ci détruisent les germes pathogènes ;
  • les radiations infrarouges chauffent l’eau. Quand la température de l’eau dépasse les 50 °C, le processus de désinfection est trois fois plus rapide qu'à 20 °C.
  • L’eau d’une source contaminée est remplie dans une bouteille transparente. Pour une saturation de l'eau en oxygène, la bouteille peut d'abord être remplie aux trois quarts et secouée pendant 20 secondes (avec le bouchon dessus), pour ensuite être remplie complètement. De l’eau avec une grande turbidité (turbidité de plus de 30 NTU) doit être filtrée avant l’exposition au soleil.
  • Les bouteilles remplies sont exposées au soleil. Il est possible de démultiplier l’effet du soleil en plaçant les bouteilles sur une surface réfléchissante.
  • L’eau traitée peut être consommée. Le risque de contamination peut être minimisé si l’eau est stockée dans les bouteilles mêmes. L’eau doit être consommée directement de la bouteille ou après avoir été versée dans un verre propre. Le stockage dans d’autres récipients augmente le risque de re-contamination.

GARDEZ VOS BOUTEILLES EN PET.

ELLES VOUS SERVIRONT À PURIFIER L'EAU !

PLUS RAPIDE AVEC DU CITRON

UV ET CITRON POUR DE L'EAU PURE
Du soleil et du citron pour purifier l'e
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Un bulletin intéressant : bulletin Nyéléni

Cliquez ICI pour lire un bulletin fort intéressant.

Nyeleni_Newsletter_Num_8_FR.pdf
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De l'eau au robinet, partout !

L'eau est essentielle à la vie.

Nous pouvons tous nous passer du luxe, nous ne pouvons pas nous passer d'eau.

L'eau nous constitue à 75% :  dans le sang, dans les muscles, les os, la peau, dans toutes les cellules de notre corps.

Comme pour tout le "vivant" : animaux, plantes, et nous.

L'eau est rare ici, abondante là, trop, pas assez. Il faut faire avec ces différences de ressources.

Il est impossible de faire sans.

Notre corps, pour vivre, à besoin d'eau, tous les jours.

Mais pas n'importe quelle eau.

Il faut de l'eau pure, de l'eau propre.

Si l'eau est salie, si nous buvons cette eau, nous ingérons en même temps microbes, amibes, bactéries qui ne sont pas tous des invités agréables. Avec eux arrivent un cortège de diarrhées, dyssenteries et autres maladies difficiles et longues à guérir.

Comment rendre l'eau pure ?

Par la chaleur : il faut la faire bouillir à 100° pendant quelques minutes. Puis la stocker au propre.

Par la chimie : en ajoutant quelques gouttes de chlore, ou de produit inodore.

 

RÉCUPÉRER L'EAU DE ROSÉE

Les différences de températures jour & nuit entraine la condensation de la vapeur d'eau contenue dans l'air sous forme de rosée. Mais comment récupérer cette rosée ?

Des recherches et des pratiques se rejoignent pour arriver à capturer cette eau pure : les voiles de rosée.

Dans les pays des zones tropicales, les mêmes soucis d'eau se posent, et les solutions des uns doivent être proposées aux autres.

Et ICI, sur ce site, vous trouverez une explication physique.

"Condenseurs radiatifs de la vapeur d'eau atmosphérique (rosée) comme source alternative d'eau douce

La vapeur d'eau atmosphérique est une ressource en eau sous exploitée. Les matériaux à forte émissivité infrarouge (rayonnement thermique) sont utilisés en climatisation passive de jour. De nuit, ils se refroidissent et sont une technologie bon marché, robuste et efficace pour condenser cette ressource renouvelable avec des rendements mesurés supérieurs à 0,6 L m-2 par nuit. L'enjeu de ces travaux de recherches était d'avancer la compréhension de ces systèmes, de mettre au point les outils et de développer les techniques permettant la réalisation de condenseurs de grandes dimensions.
Des matériaux (films polymères et peintures) originaux et innovants ont été développés pour ces applications : ils conjuguent une grande émissivité IR et un état de surface optimisé pour un coût inférieur à 1 € m-². Des simulations numériques CFD (Phoenics) ont été programmées dans le but d'optimiser la mise en œuvre des condenseurs de rosée sur des systèmes réels complexes et de grande superficie. De nouvelles méthodes d'estimation (mesure de volume ou estimation indirecte) de la ressource potentielle en eau de rosée sont discutées en fonction de l'influence des paramètres météorologiques pour les îles de Biševo (Croatie), Tahiti et Tikehau (P. Française) et les sites de Panandhro et Yellagiri Hills (Inde).
Enfin, deux systèmes réels novateurs ont été réalisés :

- une toiture pérenne de démonstration de  15,1 m² installée à Biševo (rendements moyens de 0,181 mm pour un maximum de 0,526 mm).

- Le second est la première usine à rosée, réalisée avec l'IIMA, dans l'état du Gujarat (Inde). La surface actuelle est de 850 m² et sera étendue à 15 000 m² pour produire jusqu'à 5 m3 d'eau pure par nuit.

Laboratoire ENR-UMR CNRS 6134 Sciences Pour l'Environnement, Université de Corse ; Equipe du Supercritique pour l'Environnement, les Matériaux et l'Espace CEA-SBT Grenoble / ESPCI-PMMH Paris ; Equipe Terre et Océan, Université de la Polynésie Française.

Refroidissement radiatif – simulations numériques CFD – film thermoplastique – peinture – condenseur de rosée – eau douce.

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Pour récupérer l'eau des brouillards, également un site intéressant. Jugez plutôt :

"Le brouillard est plus facile à capter que la rosée, car il est composé de gouttelettes d'eau liquide en suspension, condensée sur de petites particules (des poussières par exemple). Il apparaît cependant moins fréquemment que la rosée.

Cette technique est envisageable dans les déserts côtiers de l'ouest de l'Afrique (Namibie) et de l'Amérique du sud (Chili, Pérou) principalement. L'humidité venant de l'océan s'y condense en effet sous forme de brouillard sur les montagnes de moyenne altitude (à partir de 500m) durant la plus grande partie de l'année.

L'eau contenue dans les brouillards peut être recueillie grâce à des collecteurs fabriqués avec des filets en polypropylène, tendus entre des poteaux. Au passage de la brume, les gouttelettes d'eau se forment sur les mailles du filet et tombent ensuite dans des gouttières qui alimentent un réservoir.

Au nord du Chili, de tels filets permettent d'alimenter en eau un village de pêcheurs. Chacun des collecteurs est composé d'un grillage plastique d'une cinquantaine de mètres carrés, installé verticalement. Malgré les années sèches, ces installations ont donné en moyenne 11 000 litres d'eau par jour."