Le paludisme est dû à un parasite, le Plasmodium, transmis par les moustiques qui en sont porteurs. Chez l’être humain, ces parasites se multiplient dans le foie puis s’attaquent aux globules rouges.

Le paludisme se manifeste par de la fièvre, des maux de tête et des vomissements. Ces symptômes apparaissent généralement dix à quinze jours après la piqûre de moustique. En l’absence de traitement, le paludisme peut entraîner rapidement le décès par les troubles circulatoires qu’il provoque. Dans de nombreuses régions du monde, les parasites sont devenus résistants à plusieurs médicaments antipaludéens.

Les principales mesures de lutte contre le paludisme prévoient: un traitement rapide et efficace par des associations médicamenteuses comportant de l’artémisinine, l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide et la pulvérisation d'insecticide à effet rémanent à l'intérieur des habitations pour lutter contre les moustiques vecteurs.  in OMS

 

Un site de l'Institut PASTEUR consacré au Burkina.

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Lutte contre le paludisme : Plan Burkina
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1. Apprendre par le conte

Le conte est un très vieil outil pédagogique que les pédagogues utilisent de plus en plus. On peut prendre comme point de départ de ce travail sur la fièvre un conte comme " La fièvre du Lion ", (Edicef) dont voici un bref résumé :

Un après-midi d'été, le Roi-Lion rentra de la chasse, épuisé, brûlant de fièvre, mourant de soif. Le poil trempé de sueur, il s'abattit sur sa couche et ne se releva pas. On s'empressa autour de lui, mais en vain. Son état s'aggravait d'heure en heure...

À cette nouvelle, chacun accourut, les amis, mais aussi ceux qui préféraient le Roi mort plutôt que vivant.

La Panthère, qui voulait succéder au Lion sur le trône, tout en faisant mine d'écraser une larme de désespoir, bouscula le serviteur qui mouillait d'eau fraîche les lèvres du Roi : " Quoi ! de l'eau glacée alors qu'il a le corps en feu ! Tu veux le tuer imbécile ! " Le serviteur effrayé prit la fuite en emportant sa calebasse. L'Hyène à son tour se manifesta. Elle allait enfin pouvoir se venger du Lion, qui l'avait toujours méprisée. D'autorité, elle décrocha du mur deux grandes peaux de bêtes. " Avec une fièvre pareille, il importe avant tout que le malade ne prenne pas froid. Vite, couvrons-le ! " Les deux peaux furent solidement cousues ensemble, et, pour faire bonne mesure, on jeta par-dessus une épaisse couverture de laine.

Le Lion se mit à râler. Dans son sac étanche en peaux de bêtes, comme au creux d'un four, le Roi expirait...

Quand, soudain, arrivèrent les fidèles perdrix : "Mais, vous allez le tuer avec ces peaux et cette couverture. Vite, au travail ! "

En un clin d'oeil, avec leur bec, elles défirent les coutures et écartèrent les peaux au milieu desquelles le Roi étouffait. Les unes l'aspergèrent d'eau froide, les autres le firent boire. D'autres encore le ventilèrent de leurs ailes. La tortue alla même chercher dans ses réserves une barre de sel, ce sel indispensable à la guérison du Roi.

Et le miracle se produisit, la fièvre tomba le Lion ouvrit un oeil et comprit le méchant tour qu'on avait voulu lui jouer en l'enfermant dans un sac de cuir et en ne lui donnant pas à boire.

Il rugit et d'un coup de patte terrible envoya l'Hyène à cent mètres de là, juste dans le marigot où attendait, tranquille, le crocodile.

Seule, la Panthère échappa à la colère du Lion. Au premier rugissement, elle s'enfuit et elle court encore...